À Celle qui prit mon cœur ! (la folie des mots)
Il est des effluves
Aux senteurs d'hérésies,
Qui conduisent à la douce folie...
Il est des ruelles embaumées,
Que je te ferai emprunter...
Mais il faut retourner,
Là... où tout a commencé...
Je connais un endroit,
Où coule une eau limpide
Qui atténue les maux...
Les peines et les effrois,
Elle coule en abondance,
Et son torrent rapide...
Est la source des Mots
Où le Poète est roi
Elle recèle en son sein,
Toutes les âmes de poètes,
Et quand on s'en approche,
On entend que des mots...
Qui s'assemblent,
Se construisent,
Et qui s'interpénètrent.
Éternelle poésie,
Où ne reste du monde
Que ce qui en est beau
C'est la source des Mots,
C'est l'âme des poètes.
Là, sont les effluves
Aux senteurs d'hérésies !
Qui conduisent à la douce folie
Là nous pourrons écrire la divine poésie...
Nous irons, nos âmes repaître...
D'une divine idylle, renaître,
Nous les choisirons ces mots...
Qui éclipseront les fléaux
Au-delà de nos cœurs que nos âmes complètent
Aux confins de nos rêves en nos nuits éthérées,
Et au cœur de nos songes qui jamais ne s'arrêtent,
Là se trouve le pays où c'est toujours l'été.
C'est un pays lointain où le soleil rayonne,
Où l'automne se pare des senteurs du printemps,
Dans le petit matin qu'un joli soir couronne...
... Vit l'amour immortel, mélodie des amants
Là nait le chant d'amour, la divine poésie
Dans l'immense jardin aux milles frondaisons,
De nos cœurs amoureux s'inspirant des saisons.
C'est là que chaque nuit de nos cœurs en folie.
Naîtra la chanson douce d'une folie douce
De nos folles nuits !
© José Delattre - 20/11/2017.
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