dimanche 27 novembre 2022

C'est à toi que je pense !


Quand le printemps revient,
Des mois d'avril à juin...
De pâquerettes à lilas
Dans l'averse et son éclat !

Dans la terre plus tendre,
Lorsque le merle chante,
Et qu'alors l'hirondelle...
Sillonne à tire d'ailes,

Le bleu du ciel immense,
C'est à toi que je pense !

J'ai connu tellement d'étés...
Des mois de juillet à septembre,
Tant de floraisons luxuriantes,
D'ilots d'Asters ou d'Ipomées,

De Gaillardes, ces fleurs soleils,
Dans la Gypsophile des bouquets
Qui faisaient tant la part belle...
Aux multiples couleurs de Rosiers,

Que dans toutes ces inflorescences,
C'est à toi que je pense !

Des mois d'octobre à décembre,
La nature s'endort souriante,
Les arbres vibrent et s'abandonnent,
Les feuilles tombent et tourbillonnent,

De pourpres ou d'ors, le vent emporte,
Dans la bourrasque, les feuilles mortes,
Le cœur des bois à coups dolents,
Résonne sous les cieux blancs,

Dans l'hiver qui vient d'évidence...
C'est encore à toi que je pense !

Quand il arrive à petits pas...
Des mois de janvier à mars,
L'accompagne plusieurs comparses,
Gel, neige, grésil, verglas !

Je n'aime que son manteau blanc,
C'est le plus beau, le plus charmant,
Quand le ciel pleure à gros flocons,
Comme un envol de papillons,

Parant les arbres nus d'élégance,
C'est toujours à toi que je pense !

Printemps, été, automne, hiver...
Je n'ai aucune préférence,
Dans l'aube de mes matins clairs,
C'est à toi que je pense !...

© José Delattre - 26/10/2016
Tous droits réservés

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lundi 21 novembre 2022

*Une île entre le ciel et l'eau


Quand verrai-je les îles où furent des parents ?
Ces îles qui évoquent des contrées lointaines,
Qui soient paradisiaques comme des paradis blancs !
Où sont des chutes d'eau qu'on dirait des fontaines.

Ma généalogie, a-t-elle dans ces rangs un parent,
Qui vécu voilà très longtemps sur une ile d'océan ?
Comme Robinson Crusoé hors du temps, qui vivait,
Sur une terre entre ciel et eau, face à sa destinée

Une île claire comme un matin de Printemps,
Avec plages de sable blanc, une île sous le vent
Une île ou il ferait bon vivre à deux,
Pour y couler des jours heureux.

Mais ma question est illusoire,
Car je m'invente bien une histoire,
J'aurais bien voulu cependant,
Voire une île où furent des parents...

© José Delattre - 02/10/2016
Tous droits réservés

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dimanche 13 novembre 2022

*Il était une fois l'humain - Allégorie






Style de la poésie antique

Tout n'était que ténèbres quand rien n'était !
Seul existait le "Verbe" en sa toute puissance
Son esprit sur les eaux, dans cette immensité,
Le "Verbe", lui, planait de toute éternité ;

Foudroyant les ténèbres de toute sa brillance.
Tout en devint chaos et désordres et poussières
Dans ces déchainements et ces fureurs intenses
Le "Verbe" immuable était vie et lumière

Feux de l'enfer, déluge de flammes, lumière aveugle
Nous sommes nés de la fournaise du Big-Bang originel
Poussières, comme les étoiles et galaxies de l'univers
Explosion titanesque ! Néant zébré́ d'éclairs !

Cela s'est passé il y a treize milliards d'années
Le Big-Bang a créé l'espace d'un néant plein de matières
Depuis, poussières et particules sont en vitesse lumière
Mais peut-on l'affirmer ? Seul le "Verbe" savait !

Toi, humain, poussière sans but et sans devenir, propulsé dans l'espace
Résiste aux vents contraires, d'autres poussières sur ta trace
Tu trouveras ! Convaincs-les et assemblez-vous !
Cherche un coin de l'espace, croissez et multipliez-vous !

Accepte les échecs et fête les victoires
Mais surtout, sois modeste, n'en tire pas de gloire
Reste poussière, grain de sable, car vaste est l'univers
Ne va pas faire de l'ombre aux puissances de l'enfer

Quand tu auras franchi ce long pèlerinage
On dit être un endroit où l'arbre de la connaissance est planté ;
C'est un arbre de vie, comme un heureux présage
Là, celui en qui est le "Verbe" ! Le Divin est votre berger !

Dans ce verger, le Divin forma votre père, Adam ! En Lui, l'humanité
Et pour lui forma la femme, votre mère, Ève ! En Elle, la fécondité !
Dans la nuit qui précède ton arrivée sur terre
Tes ancêtres ont vécu bien des mésaventures.

Au gré des changements ! Colères de la nature,
Bien des fois sache-le ! Ils n'ont fait marche arrière
Mais ta race, face à ces infortunes, apprit l'humilité
Ses désirs de connaitre en devinrent plus ardents

Elle apprit patiemment la maîtrise des éléments
Et ne chercha jamais à vouloir les dominer !
Toi qui arrives en ce monde, sois patient !
La patience est un remède à toutes les douleurs

Apprends à découvrir le monde par toi-même, toujours avec ardeur
L'ardeur est la richesse naturelle des sages, sois confiant !
La confiance se mérite, soit sincère et fidèle sur ton chemin.
Tu apprendras très vite que ce monde est plein d'incohérence!

Écoute ta conscience, elle seule te guidera en toute indépendance
Elle est la seule étoile qui guide ton destin.
Soit fidèle à toi-même, méfie-toi des urgences !
Élève ta descendance et transmets ta sagesse, ta force,

Aime et protège toujours la mère de tes enfants
Elle seule a le pouvoir de féconder tes descendants
Respecte la terre ton berceau et la nature qui te nourrit
Car sache le, sa richesse n'est pas infinie.

Et quand ton temps viendra, en toute sérénité
À la droite des dieux,
Tu rejoindras tes frères et sœurs qui t'ont précédé ;
Poussière, tu reprendras place dans les étoiles pour l'éternité !

© José Delattre - 11/08/2017
Tous droits réservés

Recueil ; D'aventures en aventures

samedi 5 novembre 2022

*Sous le Ciel gris d'Automne


Sous le ciel gris d'automne croassent les corbeaux,
Au petit matin glauque des arbres dénudés
On entend des bruits d'ailes et l'envol des oiseaux,
Qui sortants de leurs nids partent vers les côteaux ;

En haut des peupliers, chantants à plein gosier
Au petit matin glauque des arbres dénudés
Sous le ciel gris d'automne croassent les corbeaux !

Aux grêles flocons blancs sur les tapis de feuilles,
Des brumes au vent du nord déposent goutte à goutte
Le baiser blanc du gel mordant qui se recueille,
Et les plantes figées se recouvrent d'écueils ;

Et la faune que l'aurore a réveillé écoute,
Des brumes au vent du nord déposant goutte à goutte
De grêles flocons blancs sur des tapis de feuilles !

Le long des frais buissons où rit le vent sonore,
Par le sentier qui fuit vers la plaine et les champs
Où la brume du matin blanchit et s'évapore ;
Tous deux, dans la lumière tamisée de l'aurore,

S'en vont bras dessus, dessous d'un bel enchantement,
Par le sentier qui fuit vers la plaine et les champs
Le long des frais buissons où rit le vent sonore !

La brume qui les aime les encercle tous deux,
Ils en oublient le temps, l'envol de l'heure brève
Les arbres effeuillés qui tendent vers les cieux
Leurs rameaux dépouillés ! C'est l'instant délicieux ;

Ils marchent enchantés de ce rêve sans trêve,
Ils en oublient le temps, l'envol de l'heure brève
La brume qui les aime les encercle tous deux !

Sous le ciel gris d'automne, l'amour est un cadeau,
Au petit matin clair des arbres dénudés
Marchant sur le sentier où s'égaient les oiseaux ;
Auréolé d'amour, leurs cœurs au même tempo,

N'entendent plus les corbeaux chanter à plein gosier,
Au petit matin clair des arbres dénudés
Sous le ciel gris d'automne, l'amour est un cadeau !

© José Delattre - 24/11/2020.
Tous droits réservés

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<h1>Printemps</h1>

Tout s'éclaire et tout s'illumine, L'aube devient purpurine ; Quand apparaît sur l'horizon Le disque d'or et son dos ron...

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