Nouvelles Publications

dimanche 23 novembre 2025

*Fontaine d'eau vive




Le poète a toujours un crayon quelque part,
Et qu'il trouve un papier, même vieux, tout froissé,
Il y dépose les mots qu'il choisit avec art,
Dès que l'inspiration envahit sa pensée.

Le poète aime les fontaines d'eau vive...
Écouter l'eau qui coule est source de bonheur,
De tous temps les fontaines ont attiré les cœurs
Elles sont source d'amour et de mots qui enivrent.

La liberté de penser est une pierre précieuse,
Elle n'appartient qu'à nous, on ne peut nous l'enlever !
Elle nous permet le rêve, tant d'envies délicieuses ...
Qui permettent à nos cœurs de battre et de vibrer. 

Mes pensées aux fragrances de Rose,
Voluptueuse odeur à la douceur éclose,
Ne rêvent que de mots de perles de rosée,
Et d’une belle écritoire aux poésies variées.


26.07.2016 © José Delattre


Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre

vendredi 26 septembre 2025

Tu es le soleil de mes jours !



Tu es le soleil de mes jours ;
La femme qui leur donne un sens
Tu es la plus belle romance
De l'automne de nos amours !

Toi et moi ! Bonheur, tendresse
Union sacrée de nos deux cœurs
Qui ont retrouvé le bonheur
Malgré nos âges et leurs faiblesses !

A deux, nous retrouvons vigueur !
La belle ardeur de nos vingt ans ;
Comme si n'existait plus le temps,
À l'âge où il nous fait si peur !

Nous faisons mille et un projet,
Où l'avenir nous apparaît
Plein de promesses et de désirs
Que nous avons hâte de saisir !

Pourquoi nous poser des questions
Quand la musique est si jolie !
Quand divine est la poésie ;
Pour nos deux cœurs en fusion !

Et puis nous sommes si bien ensemble
Y a tant de choses qui nous ressemble !
Nos goûts, nos envies, nos souhaits ;
Et notre énorme envie d'aimer !

À l'horloge de nos vies solitaires,
Les aiguilles se sont arrêtées ;
Depuis nous nous sommes rencontrés !
Et de nouveau nos nuits s'éclairent .

Tu es devenue mon ciel de lit !
À deux, nous partageons nos vies ;
Je veux qu'tu saches que pour toujours ,
Tu es le soleil de mes jours !

27.06.2018 © José Delattre

dimanche 20 juillet 2025

À l'aimée !

 



Le jardin bourdonnait en ce mois de juillet,
Belle, les joues roses, les formes enchanteresses
Tu suivais le sentier de l'allée de rosiers
Caressant ça et là, la rose en sa noblesse !

Tu étais merveilleuse parmi toutes ces fleurs,
Moi je te regardais par la fenêtre ouverte
Ta démarche de reine faisait battre mon cœur,
Attisant mes envies, de ton corps me repaitre !

Ô femme de ma vie ! Mon ardente maîtresse,
Toi mon plus cadeau, j'ai cueilli ta jeunesse
Pourquoi toi de là-haut me l'as-tu donc repris ?
Pourquoi es-tu partie ? Pourquoi suis-je resté ?

Toi que j'ai tant aimée ! Et toi qui le savais ! 
J'irai te retrouver un jour ; ailleurs, bien loin d'ici !

2020 © José Delattre
Tous droits réservés


samedi 5 juillet 2025

*Les roses



Les roses de mon cœur dans leur gaine d'amour,
Ont la subtile odeur des graines dans leur mousse,
Revenant vers mon cœur d'une aile prompte et douce,
Dans le céleste arôme des roses de mon amour.

Les roses du parterre ont plus de charme encore,
Sachant que notre amour est de plus en plus fort,
Mes souvenirs évoquent tous ses si doux parfums
Malgré l'illusion morte et le bonheur défunt.

Croire en soi-même en toute chose.
Croire qu'on peut tout surmonter,
Qu'avec le temps reviennent la beauté des roses,
Et les beaux jours et les matins enchantés.

20.12.2016 © José Delattre

Extrait Recueil "Auprès de mon arbre"

mercredi 4 juin 2025

Sur le fil de ma Vie




Au fil de mes poèmes,
Je conjugue le verbe "aimer"
Le fil de ma vie a commencé
Quant à ma mère j'ai dit "je t'aime."

Au fil de mes amours,
Mon cœur s'y est habitué
Dans mes mots et mes écrits, je répétais
"Je t'aime, je t'aimerai toujours."

Au fil de mes envies,
J'ai défilé toutes mes folies,
J'en ai parfois perdu mes mots !
Tremblant et troublé d'aimer trop.

Au fil de mes jours qui défilent,
Je tente bien de me calmer !
En équilibre, je continue d'avancer,
Sur le fil de mes jours qui s'empilent.

Mais le fil de l'amour est plus fort,
Toujours, il vient me rechercher,
Avec lui, c'est à la vie, à la mort,
J'aimais, j'aime et j'aimerai.

2020 © José Delattre

Poème en écho à la poésie "Au bout d'un fil" de @Nina Brig

mardi 13 mai 2025

*Dieu ! Que la vie est Belle !




Le printemps de mon cœur rêve d'aubes nouvelles,
Dans ma tête, en boucle, la ritournelle m'enchante ;
Lorsque la nuit fait place au lever du soleil,
Lorsque collé serré nos deux corps entrent en danse ;
Dieu ! Que la vie est belle !

Le printemps, lui, remet le soleil dans nos têtes,
On l'attend chaque année comme trois mois de fêtes !
Quand on voit l'hirondelle voler haut dans le ciel
Lorsque le merle chante tout en battant des ailes
Dieu ! Que la vie est belle !

Quand le printemps revient, qui rend les filles jolies,
Quand de mille pâquerettes se parent les prairies !
Jonquilles, muguet, lilas, quand la campagne chante,
Et qu'au mois des fruits rouges, j'ai l'âme conquérante ;
Dieu ! Que la vie est belle !

Lorsque tu nous reviens ! Ô merveilleux printemps
Quand je peux contempler tes crépuscules d'or ;
Quand l'amour en mon cœur, éclot et me dévore,
Que je sens revenir l'ardeur de mes vingt ans ;
Dieu ! Que la vie est belle !

10/05/2020 © José Delattre
Tous droits réservés
Photo : Jennifer Moher

Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre

vendredi 11 avril 2025

La réalité "poétique "


 C'est un message que j' ai reçu,
Il a passé tous les obstacles
Il m'a bouleversé, ému ...
Ainsi le rêve deviendrait miracle !

Par quelle "Organisation", je ne sais,
Moi qui habite la "Campagne"...
Ce message m'est-il arrivé ?
Il a franchi tant de montagnes.

A l'encre de mes yeux, je l'ai lu,
Virtuellement, j'y ai cru...
Mais nous sommes condamnés ?
Par poésie à nous aimer...!

Notre astre lunaire complice...
Nous aidera-t-il dans ce supplice ?
Je crois en toi, tu crois en moi...
Disent nos mots maladroits.

Pourtant, nos poésies croisées,
De nos rimes mélangées...
Font de nos cœurs passion,
Un tel amour de déraison. 

L'"Inclination" de dire "je t'aime",
À chaque rime de nos poèmes...
Si nos cœurs pouvaient se voir,
Que disparaisse l'écran miroir !

Se dire je t'aime sans barrière!
S'étreindre jusqu'à l'envi...
Plus de frontières dans nos folies,
Et notre amour dans la lumière.

Dire "je t'aime" sur une gamme...
Qui tresse une couronne au cœur,
Et qui fait trembler nos âmes,
Qui aspirent à tant de bonheur.

Ces mots que tu murmures tout bas,
Dans la pénombre de ta chambre...
Oui, mon cœur les connaît déjà,
Tu ne saurais plus le surprendre.

Ces mots qui ont une grandeur d'âme,
Que j'ai prononcé tant de fois...
Quand je les murmure seul chez moi,
Dans l'émotion, coulent mes larmes.

Mais ce sont trois syllabes fraîcheur...
Ouvrant la porte du bonheur,
Je les fais glisser sur tes lèvres,
En un "je t'aime", baiser de fièvre.

Mon cœur poésie peut l'imaginer !
Le rêve est ma "Nature" profonde,
Mais nos cœurs, eux se morfondent...
Dans cette virtuelle "Réalité ".

© José Delattre - 21/04/2016

Photo ; coeur_c_olivier_douard_-_troyes_champagne_tourisme

Challenge Avril - Thème ; Réalité virtuelle

samedi 29 mars 2025

* Printemps !


Tout s'éclaire et tout s'illumine,
L'aube devient purpurine ;
Quand apparaît sur l'horizon
Le disque d'or et son dos rond !

Tout s'éveille dans la ramure,
Le silence devient murmure ;
Au sol, les perles de rosée
Prennent leurs couleurs diaprées !

Dans un coin sur l'herbe posée,
La dentelle d'une toile d'araignée ;
Ondule mystérieusement
Sous la douce brise du vent !

De l'arbre qui reverdit,
S'élève une pleine harmonie ;
Où merle moqueur et oiseaux
Chantent le printemps nouveau !

La trémière sous le soleil,
Découvre ses boutons vermeils ;
Sur l'un d'entr'eux, ouvrant ses ailes
S'envole une coccinelle !

L'air est joyeux, l'azur résonne,
Tout frissonne et tout reverdit ;
Dans le ciel le soleil rayonne
Quand la lune s'est assoupie !

Tout revit et s'éveille avec grâce,
L'hiver repart silencieusement ;
Encore une saison qui passe
Pour accueillir le gai printemps !

Dans la prairie pousse la pâquerette,
Le bouton d'or s'est réveillé ;
Dans le lilas chante la fauvette
Sur le joli muguet de mai !

La plaine résonne de mille bruits,
Les oiseaux chantent, le ciel sourit ;
Tout est bien plus gai, plus charmant
Lorsque nous revient le printemps !

© José Delattre - 15/03/2018.

Extrait recueil ; Auprès de mon arbre

jeudi 13 février 2025

*L'amour ne meurt jamais !



Il est des jours de peine, il est des jours de joie
Des jardins pleins de roses aux tiges pleines d'épines ;
Et des arbres en fleurs dont l'ombre s'achemine
Sur de vertes pelouses où notre amour se noie !

Et le bonheur d'aimer nous est tant familier
Que dans l'azur du ciel le soleil tout entier
Illumine notre amour d'une paix si profonde ;
Qu'Éole nous emporte dans son tour du monde !

Et j'aime à regarder tes yeux clairs et joyeux
En touchant de ma main la soie de tes cheveux
Que tissent des fils d'argent au bonheur de tes ans !

Et ma bouche à ta bouche s'entend murmurer
Ô comme il me plaît encore de pouvoir tant aimer ;
L'amour ne meurt jamais quand on aime vraiment !

20.10.18 © José Delattre

Extrait Recueil ; Mon image d'Epinal

dimanche 2 février 2025

Hiver !


La neige est tombée en abondance
Cette nuit, sur le jardin nu ;
Les arbres ont leur chemise blanche
Les oiseaux volent, ça et là, tout émus !

Les corbeaux dans les arbres hauts
Cherchent pitances sur la plaine
Dans la campagne calme et sereine
Le blanc manteau nous est revenu

Vole, volette flocon léger
La terre s'endort sous ton duvet
Honteuse qu'on la voit nue,
Elle se ressource et fait sa mue !

Hiver, saison des froids et des frimas
Te voilà donc à nos portes !
Bientôt le printemps sera là ;
Soufflant le chaud pour qu'il t'emporte !

2019  © José Delattre

Photos personnelles

dimanche 29 décembre 2024

Des Etoiles plein les Yeux


Ô splendeurs du Centaure
Alpha et Oméga du ciel austral
Quand l'astre solaire s'endort
Ta nuit noire se pare d'étoiles.

Essaim d'abeilles phosphorescent
Tout est plus lumineux, plus puissant
Dès la clarté du jour balayée
La voûte céleste est striée. 

Hémisphère Sud, galets d'argent
Richesse des nuages de Magellan
Amas du Centaure et du Toucan
Intensité, puissance diamant.

Ô voie lactée, quelle émotion
Quand du centre galactique
Sagittaire et Scorpion
S'amusent à tutoyer le zénith

Une crémeuse coulée céleste
S'étale voluptueusement
Autour de ces deux amants
C'est géant, c'est dantesque.

C'est comme un voile de la mariée
Métamorphose d'une traîne lactée
Tapisserie cosmique étincelante
De milliers d'étoiles brillantes 

Mais la nuit n'est pas terminée
Toujours en allant plus au sud
Du Centaure à la Croix du Sud
La beauté infinie de la Voie lactée

Infinitude des Nuages de Magellan
Piqués d'amas et de nébuleuses
Comme des atolls apparaissant
Dans un ciel noir, coulées laiteuses.

Et dans l'attente, face au Levant
Dès les premières lueurs de l'aube
Domine Vénus, reine sur son trône
Quand apparaît la Lune timidement.

Elle se lève juste avant le Soleil
Mais dans le bleu lagon du ciel
Invisible de son amant, dame la Lune
Du soleil qui l'éblouit, pleure son infortune. 

Blanc du ciel clair ou bien nuit noire
Émotions d'un univers fabuleux
Imprégnions-nous d'une belle histoire
Avec des Étoiles plein les yeux

© José Delattre - 02/08/2017. 

Extrait Recueil ; D'aventures en aventures

Cette poésie est inspirée d'un texte de Guillaume Cannat daté du 09 juillet 2017


dimanche 13 octobre 2024

*Couleurs d'Automne...


L'automne est la saison qui plait à tout poète
Lorsque les feuilles tombent, les arbres se colorent,
Comme les jolies femmes qui aux teintes se prêtent...
De parures de rêves, de rimes de saison.

Qu'elle soit saison pluvieuse,
Ensoleillée ou neigeuse,
Elle peut se décliner de diverses façons
Femmes, si gracieuses, j'aime toutes vos saisons.

Sous la musique elle paraît, jolie parmi les feuilles,
Étendue et pensive, elle pare sa chevelure...
De ces couleurs d'automne, la beauté qui se cueille
Mutine elle est assise dans sa robe nature.

Je suis de ces amoureux,
Qui, quand le temps est clair,
Partent dans des clairières,
Pour déclarer leur flamme
Et réchauffer leur âme...
Ô femmes, vous me rendez heureux.

Jouant, tendant les mains et le sourire aux lèvres
Vous êtes parfois pensive, et un rien vous inquiète,
Vous faites face au soleil et cette vision de rêve,
De coquine à mutine finalement m'achève.

J'ai l'âme des romantiques,
En fin d'après-midi
Quand le soleil oblique,
Et dans la brume dense
Voudraient vous enlacer...
Pouvoir vous embrasser !

Femmes, vos cheveux couleur d'ambre,
J'en frissonne et j'en tremble...
Les oiseaux volent dans le ciel clair, joyeux
Les branches plient au vent d'automne,
Et apparaît enfin le banc des amoureux.

J'ai l'âme des solitaires,
Qui vont se promener
Et qui parfois errent...
J'irai vous retrouver
Sur ce banc d'autrefois,
Et partager vos joies !

Ô femmes, vous attendez mélancoliquement,
La couleur musicale, et vers vous tendrement,
Des couleurs de l'automne, divinement parées...
Je dirige mes pas de mon âme enchantée.

Je fais partie de ceux
Qui aiment la nature
Qui bourdonne et murmure
Sur ce banc des amours...
En rêvant de nous deux,
S'élève un chant d'oiseau
Et l'automne devient beau

Ô parures d'automne
Ô femmes je frissonne,
La mélodie m'emporte,
Ô femmes, dans vos bras je veux être
Ô femme, dans vos bras serrez-moi !
Pour réveiller le cœur
D'un poète rêveur...

Silence de la nature
Éternel frisson,
Dans la plaine qui murmure,
Son éternelle chanson...

Mélodie des couleurs, unique !
The Colours of Music....

© José Delattre - 02/06/2016


Défi écriture automatique

Extrait Recueil : Auprès de mon arbre

lundi 23 septembre 2024

*Une Fleur




Une fleur simplement...
Qui vient défier le temps,
Une rose parfaite,
Qui met mon cœur en fête.

Une fleur à respirer...
D'une fragrance douce,
Au pistil mordoré,
Que des lèvres j'épouse.

Une fleur à aimer...
Dont le parfum suave,
Me ferait prisonnier,
Et de son cœur, esclave.

Une fleur de l'amour...
A l'odeur de tendresse,
Qui viendrait chaque jour,
Prodiguer sa caresse.

Une fleur de printemps...
De l'été à l'automne,
Qui l'hiver prends le temps,
D'étonner ma personne.

Une fleur pour mes ans...
Qui abreuve mon cœur,
D'amour, de sentiments
Et d'instants de bonheur.

Une fleur simplement...
Qui vient défier le temps,
Une rose parfaite,
Qui met mon cœur en fête.

Publié par © José Delattre Écrit le 25/09/2016.

Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre

dimanche 15 septembre 2024

La légende de la source

 


À la source une fille divine,
Sous la cascade se baignait
Sous sa robe de dentelle fine ;
On pouvait voir sa peau nacrée !

Elle venait du lac tout proche,
Où elle aimait aller rêver !
Quand à midi teintait la cloche,
Vers la cascade elle remontait !

Une pierre était posée là !
Dans une fontaine, l'onde pure
Qui devant la cascade en murmure
Semblait lui dire ; assieds-toi !

Et déchaussée, les pieds dans l'eau,
Lascivement elle s'asseyait !
En bulles aériennes, l'eau ruisselait,
Bienfaisante, brumisant sa peau !

Alors le silence devenait aigu
Toute la flore se dressait !
Et toute la faune regardait !
Admirant ses petits seins nus !

Midi ! L'heure où dans son rite quotidien,
La belle arrêtait le temps dans sa course
Où, tout près du lac filtre une source, (#TG)
Entre deux pierres et dans un coin ! (#TG)

01.12.17 © José Delattre
Texte Protégé


(#TG) vers empruntés à Théophile Gautier

Défi poétique : amarrer une poésie à celle d'un grand poète ; ici, les deux premiers vers de "La source"
de Théophile Gautier doivent terminer le poème)

mardi 6 août 2024

Éclats d'amour


L'éclat de ton sourire reflétait tant d'amour
D'amour qui décuplait tant de folles envies...
Envies de nous aimer chaque heure de chaque jour,
Chaque jour renforçant l'éclat de ton sourire.
 
Je t'aime pour tout l'amour que tu m'as donné,
Pour tes tendres caresses et tes tendres baisers
Je t'aime parce que pour moi on aime qu'une fois,
Et que tu étais celle qui était tout pour moi.

Je t'aime et t'aime tant, si tu savais ma mie.
Combien j'aurais voulu tellement sauver ta vie,
Sans toi, ne reste plus qu'une étendue déserte,
Tout n'est plus qu'illusion et j'en perdrai la tête.

Tous ces souvenirs, toutes ces images de Toi,
Ne parlent que d'amour, tu étais ma Flamme,
Tu étais ma Source, Tu étais le Vent de mon Âme.
Je déclarerai l'Amour, l'Amour à tous les vents...
Pour incendier les jours du feu de nos serments.

© José Delattre - 24/09/2016
Tous droits réservés

dimanche 28 juillet 2024

*Tout ce qui vit autour de nous





Tout ce qui vit autour de nous,
N'est que semences de nos amours,
Tout ce qui vit dans notre jardin,
N'est que plantation de nos mains

Notre jardin lui-même
N'est qu'un grand cri de nos "Je t'aime",
Chaque plante fut mise pour aimer sa voisine,
Les abeilles, bourdons, guêpes et papillons butinent

Et du matin au soir...
Ce n'est que bourdonnements qui enchantent nos jours !
Fauvettes et mésanges, merles et rossignols égayent nos soirées.
Et aux longs jours d'été, nous ne rentrons chez nous qu'à la brune tombée,
Nous sommes si heureux, et si contents, de tous ces si beaux jours,
Que nos nuits sont trop courtes pour prolonger l'amour.

José Delattre - 17.08.2018

Support ; Pixabay : Jggrz / 2209

Extrait Recueil : auprès de mon arbre



jeudi 18 juillet 2024

Ma Vie en Rose


La rivière devenait rose,
Les arbres perdaient leurs habits,
Dans mon songe tout habillé de rose,
Mes envies, mes folies...

Dans ma vie, j'ai toujours apprécié,
Cette couleur sentiment,
Que j'aime infiniment.

Comme l'amour que j'ai toujours donné
Aimant avec ardeur,
Tout c'qui plaisait à mon cœur.

Mes rêves s'écrivent en prose,
Dans la profondeur de mes nuits,
Mes amours ont la couleur des roses,
Ma folie, mon envie...

J'aimerais, impatiemment garder,
Cette couleur de printemps,
De mes rêves de vingt ans.

Mais la vie continue de s'écouler,
A l'encre de mes yeux...
J'écris ma vie en bleu.

J'aimerais encore faire tant de choses,
Dans mes amours, dans mes folies,
Mais elle s'achève ma vie en rose,
Mes envies... mes... folies !

Patiemment, j'attendrai sur le banc,
Que reviennent mes vingt ans !
Et le rose de mes sentiments.

Entre nous, il faut y croire vraiment,
Mais c'est folie de ma part,
Que de vouloir encore y croire !

© José Delattre - 11/09/2016

Challenge de septembre

Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre

samedi 25 mai 2024

Dans les Pas de Baudelaire*


Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille...
Combien de fois, naguère, n'ai-je répété ces mots,
Spondylarthrite ankylosante, diagnostic de mes maux,
Apparue vers trente ans, je me sentis diminué, inutile.

Inflammation chronique des articulations...
Le mal prenait des proportions inquiétantes,
Les douleurs me revenaient comme des ondulations,
Une, deux fois par jour comme la marée montante.

Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille...*
Mélopée lancinante me hantant nuit et jour,
Médecins, spécialistes, kinés... De tout, j'ai fait le tour,
Pourquoi ne pas faire une cure de thalassothérapie?

C'était sorti comme ça dans une conversation...
Chez mon médecin traitant, lors d'une consultation,
Climat marin, eau de mer, boues marines, algues...
Sable et autres substances, sous surveillance médicale !

La mer, bruit d'une plainte indomptable et sauvage,
Combien de patrons morts avec leurs équipages...*
Combien ont disparu, dure et triste fortune,
Dans une mer sans fond par une nuit sans lune.

Mauvais souvenirs d'école, je n'aimais pas la mer !
A cause de ces vers de Victor Hugo,
Mais si je ne voulais point devenir sot...
Je devais combattre cette perception mortifère 

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis...
Alors je suis parti, vers ce morne horizon, me suis évanoui,
Huit cures de trois semaines ont été nécessaires,
Depuis deux ans maintenant, mes maux font marche arrière.

Aujourd'hui, la mer est devenue mon amie...
J'y contemple mon âme et dans son immensité infinie,
De mes mouvements,
Elle m'a rendu la liberté, me rendant moins amer,
Et je crie à tous vents,
Homme libre, tu chériras toujours la mer...*

© José Delattre - 02/10/2016

Support ; Pixabay - Photographie Pirod4D

Avertissement : 
Ceci est une fiction, toute ressemblance avec des faits,
des situations ou des personnes ayant existés 
serait purement fortuite...

Événement D-D M-A :"Et si l'on s'inspirait des grands poètes..."(poésie ou prose)
Contraintes: "Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille" et "Homme libre tu chériras toujours la mer" (Charles Baudelaire)

jeudi 11 avril 2024

Printemps


Tout s'éclaire et tout s'illumine,
L'aube devient purpurine ;
Quand apparaît sur l'horizon
Le disque d'or et son dos rond !

Tout s'éveille dans la ramure,
Le silence devient murmure ;
Du sol, les perles de rosée
Prennent leurs couleurs diaprées !

Dans un coin sur l'herbe posée,
La dentelle d'une toile d'araignée ;
Ondule mystérieusement
Sous la douce brise du vent !

De l'arbre qui reverdit,
S'élève une pleine harmonie ;
Où merle moqueur et oiseaux
Chante le printemps nouveau !

La trémière sous le soleil,
Découvre ses boutons vermeils ;
Sur l'un d'entr'eux, ouvrant ses ailes
S'envole une coccinelle !

L'air est joyeux, l'azur résonne,
Tout frissonne et tout reverdit ;
Dans le ciel le soleil rayonne
Quand la lune s'est assoupie !

Tout revit et s'éveille avec grâce,
L'hiver repart silencieusement ;
Encore une saison qui passe
Pour accueillir le gai printemps !

Dans la prairie pousse la pâquerette,
Le bouton d'or s'est réveillé ;
Dans le lilas chante la fauvette
Sur le joli muguet de mai !

La plaine résonne de mille bruits,
Les oiseaux chantent, le ciel sourit ;
Tout est bien plus gai, plus charmant
Lorsque nous revient le printemps !

© José Delattre  - 15/03/2018
Tous droits réservés

Recueil ; D'aventures en aventures

Citation Personnelle

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*Fontaine d'eau vive

Le poète a toujours un crayon quelque part, Et qu'il trouve un papier, même vieux, tout froissé, Il y dépose les mots qu'il choisit ...