Il faut avoir un cœur et une force d'âme,
Pour conquérir l'amour et le cœur d'une femme,
Le temps d'apprendre à vivre et j'étais amoureux,
Ne pas douter mais croire en un amour heureux,
Savoir aimer seulement en toute sincérité.
En variant les plaisirs pour se redécouvrir,
Réapprendre à séduire chaque jour de l'année ,
Et dire souvent "je t'aime", aimer à en mourir.
Nous étions jour et nuit au Pays de L'Amour,
Depuis notre rencontre, véritable coup de foudre...
Nous n'avons eus de cesse de semer, chaque jour,
Et douceur et amours que nos cœurs laissaient sourdre.
J'aimais tes yeux, ton franc sourire,
Qui toujours mettaient mon cœur en délire,
J'aimais ton parfum, ton odeur de femme,
Fragrance unique qui avivait ma flamme.
Tu fus ma confidente et mon porte bonheur,
Celle à qui je confiais mes craintes et mes peurs,
Alors un peu moqueuse, tu riais de mes doutes,
Je remerciais le ciel qu'il t'ai mis sur ma route.
Ta beauté, ton sourire, tes yeux bleus lumineux,
Ont transcendé mon âme toute ta vie durant...
On s'est aimé d'amour comme s'aiment les amants,
D'ivresse et de passion, et toujours amoureux.
Nous nous sommes tant aimé,
Elle était toute ma vie,
Elle est partie sans bruit,
La faucheuse est passée un soir noir de juillet.
Au-delà du chagrin, au-delà des soupirs,
Je l'aimerai toujours, je l'aimerai encore,
On ne peut oublier cinquante ans de plaisirs,
La mort n'existe pas pour un amour si fort.
Tous ces mots que je tisse au fil noir de mes peines
Ces verbes qui se marient pour n'en plus faire qu'un,
Au passé, au présent...
Tout comme à l'imparfait,
Défient l'éternité...
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.
© José Delattre -26/12/16.
Extrait recueil ; Mon Image d'Epinal
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