Incomparable douceur, de tes doigts avec délicatesse
Ta main incline les graminées quand tu les caresses,
Comme un hommage à la beauté laissé dans ton sillage,
Dans cette flore couleur d'été, elles saluent ton passage
Dans ta parure presque nature, tu es superbe de beauté,
Tu as cueilli les boutons d'or qui parsèment cette flore
Et tu avances et tu ondules, cheveux au vent au disque d'or
Tu es si belle et ton sourire éclaire ton visage de divinité.
De ton passage sous le vent, en vagues les graminées,
Ondulent, comme la vague océan sous les alizés !
Ta poésie en image rejoint la plage sous les embruns,
Là je t'attends, impatiemment, pour partir loin
Belle des champs, ta poésie court dans le sable,
Face à la mer tu te transformes, devient Sirène
Dans une explosion de couleurs, te voilà Reine
Beauté arc-en-ciel, écoute la voix, tu es si désirable.
Mais tu prends peur et tu étales toutes les images,
De ta poésie dans le sable, tu te sens enfermée,
Prisonnière de ton serment, d'une promesse donnée,
Et à tes yeux soudain, je deviens songe, un mirage.
L'oiseau bleu de tes rêves se posant sur ta main.
Il te rassure, tu danses avec le flux de l'eau qui va,
Qui vient, que tu rejoins heureuse, alors confiante, tu m'aperçois
Viens ma princesse, que je te serre dans mes bras
© José Delattre - 03/04/2017
Tous droits réservés
Image du Web
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire