Il est de ces endroits, où la magie abonde,
Où la nature est belle et le rêve partout.
Ainsi, au cours d'une promenade vagabonde,
Je fis une rencontre, qu'on n'attend pas du tout.
Je l'avais emprunté ce sentier de promenade,
Où la nature rayonne, fleurie de coquelicots.
Et le chant des oiseaux égayant ma balade,
Ma nature de poète souriait de mes mots.
Heureux de ce manège qu'ils formaient dans ma tête,
J'étais joyeux, serein, j'avais le cœur en fête...
Et de mes pas alertes....Arrivé à l'endroit....
Où je vis merveilleuse....A dix mètres de moi ...!
....................
Une Hermine superbe, qui me tournait le dos,
Occupée qu'elle était à faire sa toilette....
Ne m'ayant vu venir...Je m'arrête aussitôt,
Et reste subjugué par cette découverte....
Assis sur un talus, sentant bon la luzerne,
De mon regard fixé sur cette belle image,
Je me laisse entraîner, alors que je discerne....
Comme m'éclaboussant, la blancheur du pelage.
Dans cette verdure fleurie, ce joli pelage blanc,
Qui se lustrait le poil, afin de se faire belle,
Je me pris à rêver, que telle une princesse...
Elle se préparait pour son Prince charmant !
Et tout devint permis, je me laissais aller dans cette rêverie...
La princesse, c'était Elle, le Charmant, c'était Moi,
Elle, devenue Reine, faisant la courbette à son Roi.
Ma raison l'acceptait, mon âme en était réjouie...
..................... L'espace d'un instant ................
Nous étions l'un et l'autre, la princesse et son Prince !
Elle était cette "Hermine", pour qui mon cœur en pince...
Mais tout à coup le rêve ralenti, se tournant, elle me vit...
Et elle me regarda croyant voir un "esprit"...
Je la vis tout à coup, comme sur le qui vive
Regardant devant elle, pas d'obstacles, aucun bruit.
Un faisan d'un buisson s'envola, tout arrive !
Elle prit peur, et d'un seul bond, d'un seul, elle s'enfuit.
Assis sur mon talus, désormais sans princesse,
Je me remis debout....Mais tout décontenancé !
Et le chant des oiseaux silencieux et muets
Reprit, réoccupant l'espace évanouit du rêve
..................... D'un délicieux moment .............
Je repris ma balade, et le cœur tout en joie,
Par cette belle rencontre, et ce rêve irréel...
De ma raison perdue dans ce conte virtuel...
Cette magie de l'esprit, pour si peu quelquefois !
.................... Je repartais chantant ...............
Moralité :
Si toute rencontre fortuite !
En devenait magique...
Le monde en deviendrait,
Certainement bouleversé !
Publié par © José Delattre
Écrit le 20/12/2015
PS ; Cette poésie est ma contribution à l'événement
"jeux d'écriture" de J . C. M .
Extrait Recueil ; auprès de mon arbre