Il est des îles de Paradis...
Des endroits où rêves et beauté,
Laissent à nos mots interdits !
Notre regard pour contempler.
La mer, le ciel, tout y est bleu...
Et les lagons sont merveilleux,
On ne peut que rester ébahis !
Tant de beauté pour nos yeux éblouis.
Les déferlantes y sont immenses,
Impétueuses, d'une grande violence,
Mais dans leur grande Majesté...
Des courageux peuvent les dompter
Quand enfin le calme revient...
Que le ciel est resté serein,
L'eau bleue de mer est transparente,
Et nos pensées sont insouciantes.
Et sur la plage, quelques surprises...
Une gondole comme à Venise,
Équipée d'une voile parapente,
Où l'on peut à deux s'étendre .
Un peu plus loin, un cabanon...
Où le bleu de mer est horizon,
Derrière une grande baie vitrée,
Où deux couches sont disposées.
Et le soir au soleil couchant,
Ce ciel orange sur mer lavande,
Laisse votre vision pantelante...
Vos fééries évanescentes.
Sur l'eau dormante, barque solitaire,
Se confond entre ciel et mer...
Une belle âme vous y attend,
Dans le paisible soleil couchant.
Mais il faut rester aux aguets,
Une vague couleur bleu nuit...
Vous arrive dans un grand bruit,
Et vous repousse au bord du quai.
Et subjugué par le spectacle...
Se mirant dans les eaux profondes,
Monte dans le ciel la lune blonde,
Alors qu'arrive le miracle.
Sur une mer calme, voile solitaire...
Soleil tombant au raz de l'eau,
On voit Saturne et ses anneaux !
Un nouveau monde ? Ou bien la terre ?
Dans ce voyage hors du temps !
Où l'âme et le cœur sont contents,
Et aux confins du Paradis,
Deux cœurs poésies sont unis.
C'est le cœur des âmes magiques.
© José Delattre - 02.05.2016
Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre