Irrémédiablement ! Je t'ai laissé partir,
Bientôt quatre cents jours...
Depuis, j'ai le cœur lourd
Et le temps s'étire...
Imperturbablement...
Les journées ont passé,
Ma peine est moins violente.
Mais le souvenir vivace
Qui chaque jour me hante...
M'oblige à faire une pause,
Et à me rappeler !
Il y a certains jours
La houle monte en moi.
Elle est forte et elle cogne,
Et j'ai le cœur qui bat,
Qui bat, qui bat, qui bat...
La tristesse m'envahit
Comme une marée haute.
Elle déchire mon cœur ...
Qui saute et qui tressaute,
C'est comme un tsunami
Cette vague géante dont l'ampleur...
Me submerge et m'envahit...
Haute, toujours plus haute,
Je la sens monter, monter, monter...
Des embruns plein les yeux,
Je me mets à pleurer.
J'ai les larmes qui coulent
Et les joues envahies,
Comme les vitres d'une fenêtre
Un jour de grande pluie.
Toutes ces photos de toi !
Dans ma vision brouillée,
Je les vois qui m'entoure,
Comme au temps des beaux jours.
Tous ces sourires charmeurs,
Dont tu savais jouer...
Des souvenirs rêveurs,
Comme des vagues d'amour,
Remontent dans ma tête!
Et je pleure encore plus,
Rien qu'à les évoquer.
Et alors je m'assieds,
Laissant mes yeux pleurer.
Dans cette vie de rêves,
Avec toi partagée...
Les meilleurs moments seuls,
Je ne veux retenir,
Comme autant de caresses,
Comme autant de plaisirs,
Mon cœur doit s'apaiser...
Mon sourire revenir,
La marée doit descendre.
Tu étais ma beauté,
Ma douce incomparable,
Ton sourire restera...
Toujours, inoubliable,
Je ne t'oublierai jamais !
Toi, qui m'as tout donné,
Et ton cœur,
Et ton corps,
Et ton âme...
Trois merveilleux enfants,
Qui veillent sur mon âme !
Et trois petits-enfants...
Qui entretiennent ta flamme.
Mon étoile, mon ange
Je me rappelle tout.
Le pire, je l'oublierai...
Je garde le meilleur,
Et ne veux plus pleurer !
©José Delattre - 06/05/2016
Tous droits réservés
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Support ; Photographie de Dalton Portella
Challenge Philo Fiction ; Thème : Pleurer
Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre