Le bonheur, c'est de voir le soleil se lever,
De pouvoir dire bonjour à l'étoile du Berger,
De compter les étoiles de cette voie lactée,
De te voir parmi elles, ce reste de ma vie,
Toi, ma moitié de cœur, rêve de mes envies.
Pouvoir te faire un signe, t'envoyer un baiser.
Ton cœur vit dans mon cœur, éveillant mon ardeur
Tu es parfois si proche, qu'en pleine rêverie,
J'entends ton cœur qui bat, en mon âme ravie,
Et ma route, mon ange, se parsème de fleurs.
De ces roses si belles que cultivaient nos cœurs.
Combien d'années ne les avons-nous cueillies
Ces roses perlées de notre bel amour...
Dans de radieux soleils emplis de nos folies,
Le cœur en bandoulière, essor de nos envies
Entraînés l'un vers l'autre au ciel de nos beaux jours
En nos longues promenades de cet amour sincère,
Nos corps humides de rosée cueillaient sans trêve
Ces roses rares de la jeunesse de nos amours.
Tu étais mon refuge et mon île secrète,
Et même très souvent mon île aux trésors
Et quels que soient mes doutes,
Dans les jours de tempête...
Toujours tu m'accueillais à l'abri de ton corps.
Je m'en souviens comme si c'était hier...
De la première rencontre jusqu'au dernier sommeil,
Tous ces mots prononcés, nos étreintes aux serments éternels,
J'ai tellement voyagé en nos nuits de lumière
Tellement vagabondé sur ton corps merveilleux,
Mes mains en connaissaient chaque mont,
Chaque sillon, chaque endroit délicieux.
Je me souviens de tout, car tout s'est imprégné,
Et j'aimerais tellement pouvoir recommencer.
Ô crépuscule de ma vie, pourquoi me tortures-tu ?
J'avais tellement d'amour à partager encore,
Et pour au moins vingt ans, je me sentais si fort...
Et toi, qui que tu sois là-haut, pourquoi n'as-tu pas vu ?
Qu'en me reprenant celle que je chérissais tant,
Tu m'enlevais le reste de mes printemps.
© José Delattre - 20/09/2016
Tous droits réservés
Tous droits réservés
Extrait Recueil ; Auprès de mon arbre